dimanche 26 juin 2011

Pelayo

Une petite expérience supplémentaire avec les mammifères marins... En Europe cette fois ! Voici un descriptif du séjour chez CIRCE. Aussi disponible sur leur blogue.


" Hola !

Je me présente : je m’appelle Joanna et je suis française. Je suis arrivée à CIRCE il y a un peu plus de 2 semaines et je vais être bénévole sur le projet des grands cétacés jusqu’au 24 juillet. Ce n’est pas ma première expérience avec les mammifères marins car j’ai passé quelques années au Québec dans ce domaine. Par contre, c’est sans aucun doute la plus chaude ! :-)
Notre mission consiste à débusquer les mammifères marins croisant dans le détroit de Gibraltar. Pour cela, nous passons nos journées au point d’observation, sur la montagne du parc national du Détroit, entre Algesiras et Tarifa, sous le soleil andalou. Comme nous sommes 8 volontaires, nous nous partageons la journée en 2 groupes de 4. L’un prend le shift du matin (9h-15h) et l'autre celui de l'après-midi (15h-21h).
Dans chaque groupe, il y a une personne aux jumelles regardant à l'est à la recherche d’un dos ou d’un souffle, une autre faisant de même à l'ouest, une à un appareil qui se nomme le théodolite et l'autre à l'analyse de données que transmet le théodolite. Le théodolite permet de prendre une position lointaine. En prenant plusieurs positions du même objet, nous connaissons ainsi sa direction et sa vitesse. Si au départ nous l’utilisons pour l'observation de baleines, pour l'instant, nous comptons plus de cargos et autres bateaux : plus de 50 en une demi-journée mardi dernier contre 1 baleine !! Le Détroit de Gibraltar est la deuxième zone la plus fréquentée au monde. C’est aussi le seul passage que peuvent emprunter les rorquals communs et les cachalots pour passer de la mer Méditerranée à l’océan atlantique (et inversement). Avec autant de trafic maritime, on comprend mieux l’intérêt de cette étude qui permet donc d’en connaitre un peu plus sur les répercussions pour les mammifères marins : nuisance sonore, risques de collisions.
Quand le temps ne permet pas de faire d'observation à la montagne, nous travaillons au bureau. Nous vérifions les données prises sur le terrain et nous aidons à d’autres projets de CIRCE. Par exemple, nous faisons de la photoidentification. Cela consiste à identifier les individus pris en photos lors des sorties en mer en les comparant aux catalogues d’individus connus : globicéphales, grands dauphins…
Et lorsque nous ne travaillons pas, nous pouvons en profiter pour visiter les environs. Pour l'instant, j'ai pu visiter Tarifa (de jour et de nuit :-)), Gibraltar et la plage de Bologne. D’autres bénévoles se sont essayés au kite surf.  Il y a aussi eu la feria d'Algesiras, le surf à El Palmar et une séance de masque et tuba à Getares. Et le fait que les bénévoles viennent de différents pays fait un mélange très intéressant ! Nous découvrons de nouvelles musiques et aussi des spécialités culinaires. Par exemple, nous avons eu droit à un plat local : la tortilla ! Ou encore un repas suédois que Mimmi nous a concocté. Vous pouvez même trouver la recette à la page suivante :
http://www.circe.biz/index.php?option=com_content&view=article&id=188%3A4-1807-mimmi&catid=40%3Avoluntariado-rorcuales&Itemid=105&lang=fr "