Comme vous avez pu le voir lors de mon dernier courriel, les plans ont changé. Ces quelques semaines ont été très riches en expériences et en rencontres. J'ai pu voir toutes les personnes que je m'étais fixées de voir (ou presque) travaillant dans le monde des mammifères marins. Il ne m'en manque qu’1, cette fameuse Monica, qui a été très occupée (et pas très coopérante...). Donc, retour au bercail ! Et par voilier... :-D Ça, c'était souhaité ! Et là, je vous écris depuis une escale d’une douzaine d’heures à Carthagène.
Maintenant que ceci est dit, on peut passer au récit des exploits ;-) Où en étais-je restée ? A la sortie en mer avec Espaço Talassa.
Le dimanche, nous sommes ressorties avec eux, et Karin. Mais si, vous savez, Mme dauphins de Risso. Aujourd'hui, la vigie nous promet un cachalot ! Chouette, après tout, les Açores sont connues pour ça. Et je n'en ai jamais vu de ma vie ! Karin, qui ne jure que par les dauphins de Risso, nous prévient : vous savez, c'est "boring". On les surnomme "tronkies", ça vient du mot tronc. Car on dirait des troncs qui flottent à la surface de l'eau1. Pour vous dire qu'ils peuvent être en grande activité sociale ! Ils ont ce type de comportement (généralement) pour se reposer, récupérer des grandes plongées qu'ils peuvent faire. Karin partage aussi avec nous leur autre surnom "dick head", soit "tête de gland" ! Et effectivement... La photo se passe de commentaires ! :-)2
Ce cachalot, solitaire et tranquille, s'est quand même approché du bateau, nous a fait un joli spyhoping également. Pour les non-initiés, le mouvement consiste à se mettre presque à la verticale et sortir la tête de l'eau afin de pouvoir sortir les yeux à l'air et observer le monde environnant, soit nous ! C'est toujours un grand moment lorsqu'on a la chance d'assister à ce type de rencontre. Et puis après, il s'est éloigné (environ 300 mètres). Il n'a pas dû nous trouver assez intéressant à son goût.
Puis ça a été au tour des dauphins communs. Cette fois, ils se sont montrés très curieux et ont joué pendant presque 1h à l'étrave3-4.
Ensuite, Karin a été contente car nous avons trouvé des dauphins de Risso. Elle s'est donc précipitée sur son appareil photo pendant que je jouais à l'assistante de terrain à prendre des notes :-)
Puis nous avons dit au revoir à Lajes do Pico5 et sa vue sur le mont Pico pour nous rendre à Sao Roque, avec un stop à Madalena, dans notre camping préféré ! Nous avons loué une voiture pour faire le tour de l'île mais le plus beau que nous ayons vu reste quand même Lajes. Quoique l'auberge de jeunesse de Sao Roque n'est pas mal non plus :-)6. C'est un ancien couvent où nous étions juste 3 touristes.
Le mardi 18 avril, nous traversons pour l'île de Sao Jorge, à Velas7. Notre but principal est d'y faire du surf. Mais c'est pas gagné car pour ça, nous devons trouver un loueur de planches et de combinaisons. La dame de l'office du tourisme nous aiguille vers Amaro, M. Surf, qui se fait un plaisir de nous expliquer que les vagues ne seront pas belles avant samedi ou dimanche et qu'il n'y a aucun surf shop ici. Dommage. Pour le surf, faudra repasser, et plus équipées :-D. Qu'à cela ne tienne, nous visiterons l'île ! Et c'est encore un beau temps qui nous attend ! Non, je plaisante !! Cela fait une semaine que nous avons un temps gris, qui commence à se refléter sur notre moral... Nous découvrons les fajas, très réputées sur Sao Jorge (ce sont des éboulis de montagne, sur lesquels on trouve de l'agriculture8), l'artisanat local9 et les piscines naturelles10. Pour passer le temps, on fait aussi du photoshooting11-12.
Heureusement, le vendredi, la météo est plus clémente ! Nous découvrons donc le nord de l'île13 et les fameuses fajas14 das cubres, do belo et santo cristo, très réputées pour le surf. Nous y découvrons 4 surfeurs15-16, dont tenez-vous bien, le fils du propriétaire du Peter's Café ! Ahlala, le monde est petit ;-)
Bon alors pour les amis surfeurs, je voudrais savoir quand est-ce qu'on se prend une quinzaine de jours pour se faire un plan surf là-bas ? Les vagues donnent d'août à novembre, les plus belles sont en septembre. La mise à l'eau est un peu difficile mais ça a l'air de valoir le coup ! On accède à faja do Sto Cristo à pied, ou à quatre-roues. Donc, c'est un endroit plutôt peinard. On peut y louer la maison d'Amaro, la casa da caldeira, aussi appelée casa do surf (http://www.casadacaldeira.com/) et franchement, ça déboite ! Il y a aussi une belle falaise qui ne demande qu'à être exploitée au pied du cratère... Avis aux amateurs ! Moi je serai partante pour septembre 2012, et vous ?
Sinon, le mont Pico continue de rythmer nos journées17. C'est le mont le plus haut des Acores, et même du Portugal. On le voit de Faial et Sao Jorge. Et quand on le voit, on en profite car cela signifie que l'on a du beau temps, ou presque :-)
Bye, à bientôt,
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